Requiem Pour Encre Fine Testo
Testo Requiem Pour Encre Fine
[Couplet 1 : Mysa]
J’ai sculpté mes rimes monolithiques sous édifices larges
Sans vouloir en tirer une éthique ou bénéfice lâche
L’impression d'mener une politique pour élitistes barges
Quand l’nouveau souffle du rap nous fait des crises d’asthme
D’acné, le pire serait d’me voir stagner ou régresser
Insultant les pauvres mères de ces fêlés qui s’clashent
Hystérie pour dyslexique, crois pas qu’la 'zique m’excite
Blasé, j’ai vraiment fini lassé de cette vie stérile
Paraît qu'l’image du rappeur c’est l’éternel juvénile Quand tu feras les studios d’Paname, j’irai faire du Vélib
Plus d’inspiration dans l’ciel que dans vos fumées d’spliff
Je vous l’avoue, de votre part j'recherche aucune estime
Ma plume fait mine de s’faire belle pour leur dire de s’faire mettre
J’sors d’la mine de fer et kicke mes vers d’la ville de Verlaine
Leurs cerveaux rationnels étouffent les cœurs remplis d’empathie
La théorie n'fait pas l’homme si c'dernier est vide en pratique
Vis dans l’principe et Sheïtan fera l’effort
Sache que l’soleil frappe fort mais l’ciel est gris anthracite
Après la pluie que restera-t-il sous nos ombres ?
Les poètes roulent aux songes, sur leurs épaules les hommes y prennent appui
[Refrain : Mysa]
Orateur, que reste-t-il de tes ratures ?
Y’a même pas d’faux rappeurs, que d’la vile littérature
Sans mauvaise intention, pas facile de faire un tube
Derrière vos récits ténébreux s’dessinent vos vraies natures
Loin des rats qui prennent la thune, en font des châteaux d’cartes maudits
Penses-tu au vrai sens d’la vie quand des ados t’applaudissent ?
Malédiction ne touche que celui qu'en profite Au fond, le destin du poète s’écrit à l’encre fine
[Couplet 2 : Fayçal]
Que les plumes des aigles royaux ne se confondent pas aux vautours
Quand des gars déloyaux autour te vendent le fond de leurs boyaux
C’est de l’art sur-mesure, des miettes de seigle dans l’assiette
Ce monde règle le tout à l’usure, mélange rap, variète et paillettes
Rien d’étrange quand c’est mes anges qu’ils bâillonnent
De la petite frappe qui crayonnent au mien mic' entre les phalanges
Artiste en chaussures Nike, poète suicidaire
Pas de Moët au frigidaire, mon regard triste assure ma niaque
Maniaque dans mes écrits, loin de leurs tubes démoniaques
Mets du cœur à mes cris, titube et demeure insomniaque
Le soir, rêve de voir l’industrie en spectacle pyrotechnique
Elle me tacle mais ma technique dans de l’ivoire fut pétrie
Que mon savoir l’atteste, entre bétail et fausses stars
Ceux qui tournent leur veste sont ceux qui taillent des costards
Et les plus hautains médisent, l’indépendant ils boycottent
Sur sa côte fricotent, traficotent pendant que certains me disent
"Fayç", quand est-ce que ça perce ?", tant que les proches approuvent
Et qu’un peu de leur temps je berce plus aucun reproche ne m’éprouve
Fier du message, du sacrifice, j’ai mis ça au prix d’un disque
Trois pages, une pierre à l’édifice, Mysa, moi et L’indis
[Refrain : Mysa]
[Couplet 3 : L’indis]
La poésie d'monsieur Drummond refuse d’adopter le rap d'Arnold
Y’a des sous-cultures et des arts nobles
J’parle de facture, d’impôts, pas de voiture, de lingot
Un rap mature pain-co, j’trouve que Nas écrit mieux qu’Arthur Rimbaud
Maintenant l’esclave prend sa part au maître
J't'annonce le taro net, notre talent se mesure pas en nanomètre
Tu vois qu'y'a que des gens malhonnêtes, en bas des marionnettes en bois
J’ai mes codes, ma conduite, tombe pas dans l’panneau, mec
On parle verlan, on s’méfie d’la Police donc on nous diabolise
Nos chances s’écartent comme la mer devant les bras d'Moïse
J’essaye d’avoir des textes respectables
Ni poète, ni artiste, même pas intermittent du spectacle
Bosser dur c’était nos leitmotivs, moi j’ai beau être audible
J’crois qu’le rappeur sera toujours un poète maudit
Une vie lass-dég', les Assdècs et l’illicite
Lavo' : obligé d’te casse-déd' quand j’parle de lyriciste
Pas là pour m’faire sucer l’chibre ni pour des hassanets
J’ai aperçu Shakespeare dans mon HLM *Nakk...*
Depuis l'époque de Big Daddy Kane
J’dédicace aux vrais MC, de Boboch' aux villes d'Aquitaine
[Refrain : Mysa]
J’ai sculpté mes rimes monolithiques sous édifices larges
Sans vouloir en tirer une éthique ou bénéfice lâche
L’impression d'mener une politique pour élitistes barges
Quand l’nouveau souffle du rap nous fait des crises d’asthme
D’acné, le pire serait d’me voir stagner ou régresser
Insultant les pauvres mères de ces fêlés qui s’clashent
Hystérie pour dyslexique, crois pas qu’la 'zique m’excite
Blasé, j’ai vraiment fini lassé de cette vie stérile
Paraît qu'l’image du rappeur c’est l’éternel juvénile Quand tu feras les studios d’Paname, j’irai faire du Vélib
Plus d’inspiration dans l’ciel que dans vos fumées d’spliff
Je vous l’avoue, de votre part j'recherche aucune estime
Ma plume fait mine de s’faire belle pour leur dire de s’faire mettre
J’sors d’la mine de fer et kicke mes vers d’la ville de Verlaine
Leurs cerveaux rationnels étouffent les cœurs remplis d’empathie
La théorie n'fait pas l’homme si c'dernier est vide en pratique
Vis dans l’principe et Sheïtan fera l’effort
Sache que l’soleil frappe fort mais l’ciel est gris anthracite
Après la pluie que restera-t-il sous nos ombres ?
Les poètes roulent aux songes, sur leurs épaules les hommes y prennent appui
[Refrain : Mysa]
Orateur, que reste-t-il de tes ratures ?
Y’a même pas d’faux rappeurs, que d’la vile littérature
Sans mauvaise intention, pas facile de faire un tube
Derrière vos récits ténébreux s’dessinent vos vraies natures
Loin des rats qui prennent la thune, en font des châteaux d’cartes maudits
Penses-tu au vrai sens d’la vie quand des ados t’applaudissent ?
Malédiction ne touche que celui qu'en profite Au fond, le destin du poète s’écrit à l’encre fine
[Couplet 2 : Fayçal]
Que les plumes des aigles royaux ne se confondent pas aux vautours
Quand des gars déloyaux autour te vendent le fond de leurs boyaux
C’est de l’art sur-mesure, des miettes de seigle dans l’assiette
Ce monde règle le tout à l’usure, mélange rap, variète et paillettes
Rien d’étrange quand c’est mes anges qu’ils bâillonnent
De la petite frappe qui crayonnent au mien mic' entre les phalanges
Artiste en chaussures Nike, poète suicidaire
Pas de Moët au frigidaire, mon regard triste assure ma niaque
Maniaque dans mes écrits, loin de leurs tubes démoniaques
Mets du cœur à mes cris, titube et demeure insomniaque
Le soir, rêve de voir l’industrie en spectacle pyrotechnique
Elle me tacle mais ma technique dans de l’ivoire fut pétrie
Que mon savoir l’atteste, entre bétail et fausses stars
Ceux qui tournent leur veste sont ceux qui taillent des costards
Et les plus hautains médisent, l’indépendant ils boycottent
Sur sa côte fricotent, traficotent pendant que certains me disent
"Fayç", quand est-ce que ça perce ?", tant que les proches approuvent
Et qu’un peu de leur temps je berce plus aucun reproche ne m’éprouve
Fier du message, du sacrifice, j’ai mis ça au prix d’un disque
Trois pages, une pierre à l’édifice, Mysa, moi et L’indis
[Refrain : Mysa]
[Couplet 3 : L’indis]
La poésie d'monsieur Drummond refuse d’adopter le rap d'Arnold
Y’a des sous-cultures et des arts nobles
J’parle de facture, d’impôts, pas de voiture, de lingot
Un rap mature pain-co, j’trouve que Nas écrit mieux qu’Arthur Rimbaud
Maintenant l’esclave prend sa part au maître
J't'annonce le taro net, notre talent se mesure pas en nanomètre
Tu vois qu'y'a que des gens malhonnêtes, en bas des marionnettes en bois
J’ai mes codes, ma conduite, tombe pas dans l’panneau, mec
On parle verlan, on s’méfie d’la Police donc on nous diabolise
Nos chances s’écartent comme la mer devant les bras d'Moïse
J’essaye d’avoir des textes respectables
Ni poète, ni artiste, même pas intermittent du spectacle
Bosser dur c’était nos leitmotivs, moi j’ai beau être audible
J’crois qu’le rappeur sera toujours un poète maudit
Une vie lass-dég', les Assdècs et l’illicite
Lavo' : obligé d’te casse-déd' quand j’parle de lyriciste
Pas là pour m’faire sucer l’chibre ni pour des hassanets
J’ai aperçu Shakespeare dans mon HLM *Nakk...*
Depuis l'époque de Big Daddy Kane
J’dédicace aux vrais MC, de Boboch' aux villes d'Aquitaine
[Refrain : Mysa]
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