Si Testo
Testo Si
Si j'étais l'amie du bon Dieu
Si je connaissais les prières.
Si j'avais le sang bleu.
Le don d'effacer et tout refaire.
Si j'étais reine ou magicienne
princesse, fée, grand capitaine,
d'un noble régiment.
Si j'avais les pas d'un géant.
Je mettrais du ciel en misère, Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables
où filent même l'espoir
Je sèmerais des utopies,
plier serait interdit,
On ne détournerait plus les regards.
Si j'avais des milles et des cents,
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants.
Si j'avais les clés de leurs âmes.
Si je savais prendre les armes.
Au feu d'une armée de titans.
J'allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines.
J'inventerais des Éden.
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien.
Mais je n'ai qu'un cœur en guenille, Et deux mains tendues de brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensembles.
Si nos voix s'unissaient,
Quels hivers y résisteraient ?
Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur
Si je connaissais les prières.
Si j'avais le sang bleu.
Le don d'effacer et tout refaire.
Si j'étais reine ou magicienne
princesse, fée, grand capitaine,
d'un noble régiment.
Si j'avais les pas d'un géant.
Je mettrais du ciel en misère, Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables
où filent même l'espoir
Je sèmerais des utopies,
plier serait interdit,
On ne détournerait plus les regards.
Si j'avais des milles et des cents,
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants.
Si j'avais les clés de leurs âmes.
Si je savais prendre les armes.
Au feu d'une armée de titans.
J'allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines.
J'inventerais des Éden.
Aux pas de chances, aux pas d'étoiles, aux moins que rien.
Mais je n'ai qu'un cœur en guenille, Et deux mains tendues de brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensembles.
Si nos voix s'unissaient,
Quels hivers y résisteraient ?
Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur
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