La Complainte De L'enfant Distrait Testo
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Testo La Complainte De L'enfant Distrait
Sur les murs de la classe,chaque lundi matin,de vieilles poussières lassesfont des psaumes en latin;puis elles parlent de Romeet des beaux jours anciens;moi je croque ma pomme
et je n'y comprends rien.Corridors sans mémoire,percés de crucifix;de longues robes noireset de petites fourmis;
soudain sur ma page blancheatterri un avion;je le prends, c'est dimanche,partons pour le Japon.Un tout petit repairedans une immense forêt;la boutique de grand-pèreoù ça sent bon le bois frais;une glace à la vanille,
au soleil du mois d'août;les corsages des fillesqui déjà m'étaient doux.Pour les p'tits enfants sagesle soir il y a du lait;des biscuits, du fromageet de très longs chapelets.Tout à coup, y'a les vaches,chez mon oncle, l'été,
et le loup qui se cache dans le bois d'à côté.J'ai perdu mon enfancecomme on perd la raison;pour avoir eu trop de chanceet trop bien su mes leçons;mais je ne sais plus mon âge,ni le goût des saisons,où je fais ce voyage
dont j'ignore le nom.Mais je mets tout mon zèleet tous mes jours percés,à recoudre mes ailescomme un oiseau blessé;pourtant je reste en cageet si je chante encore,c'est que mes airs volagesme servent de décor.
La mort a tant de masqueset je n'ai pas les motsqui parfois la démasqueet rendent un peu plus beauxle grand malheur des hommeset la courbe du vent.Si j'aime autant les pommesje comprends moins qu'avant.
et je n'y comprends rien.Corridors sans mémoire,percés de crucifix;de longues robes noireset de petites fourmis;
soudain sur ma page blancheatterri un avion;je le prends, c'est dimanche,partons pour le Japon.Un tout petit repairedans une immense forêt;la boutique de grand-pèreoù ça sent bon le bois frais;une glace à la vanille,
au soleil du mois d'août;les corsages des fillesqui déjà m'étaient doux.Pour les p'tits enfants sagesle soir il y a du lait;des biscuits, du fromageet de très longs chapelets.Tout à coup, y'a les vaches,chez mon oncle, l'été,
et le loup qui se cache dans le bois d'à côté.J'ai perdu mon enfancecomme on perd la raison;pour avoir eu trop de chanceet trop bien su mes leçons;mais je ne sais plus mon âge,ni le goût des saisons,où je fais ce voyage
dont j'ignore le nom.Mais je mets tout mon zèleet tous mes jours percés,à recoudre mes ailescomme un oiseau blessé;pourtant je reste en cageet si je chante encore,c'est que mes airs volagesme servent de décor.
La mort a tant de masqueset je n'ai pas les motsqui parfois la démasqueet rendent un peu plus beauxle grand malheur des hommeset la courbe du vent.Si j'aime autant les pommesje comprends moins qu'avant.
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