Du Joufflu Testo
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Testo Du Joufflu
Batlam, biz, chafiik / chafiik
ce sont les mots puisés dans l’encrier par ma plume
qui percutent ton marteau, ton étrier, ton enclume
pan ! pan ! pan ! pan ! dans tes tympans
Ça tape, ça claque et ça clique sur ta cochlée
par leurs haut-parleurs, les rappeurs beaux parleurs
ont planché pour voir se déhancher partout sur le plancher
des si belles demoiselles avides de décibels
go, go, go ! galopez les gazelles
ostie, ça sent l’sexe icitte, ça excite les sens
sans semonce elle s’avance
en pirate invincible
pis ratant pas sa cible
elle me bombarde à boulets rouges
de son corsage qui bouge
et comme un corsaire, je monte à l’abordage
en lançant mes cordages sur son corps en otage
ivre de ma salive elle s’active en souplesse
la déesse oscille à ce son dément, décidément
[refrain]
sous les stroboscopes les croupes clignotent
les fuck-me-boots tricotent sur du bon beat hip hop
gonflés à bloc, seins siliconés
une petite nue, de lunettes ornée
aborde un gros parvenu pour le siphonner celui-ci lui susurre des obscénités
des : « i feel so horny, horny »
elle lui rit au nez
« you’re so silly, honey »
mais en aparté :
« i want your money, money »
[refrain]
la bonne basse ça descend dans le bassin
de celles dont les prunelles étincellent
qui ont les bras au plafond et qui se donnent à fond
quand y a du bon son
vous avez toutes c’qui faut, c’t’entendu
Ça fait que bougez-vous le joufflu
sur la scène, les sirènes
vont et viennent
font et feignent
À 2 doigts de toi se doigtent
mais sont si lointaines
devant les hyènes, les macs, les mécènes
les fat cats qui matent les chattes de ces chiennes
Écoute la chanson des sirènes, des femmes-hameçons
pendus à leurs lèvres, tous les hommes sont
perdus dans leurs rêves, en perdition
et la nuit s’achève en queue de poisson
bougez-vous le joufflu
dans la salle, les vestales installées aux stalles
ou en première rangée, vraiment bien arrangées
ondoient et dodelinent
on voit le dos de line quand elle spin
et c’pas pour me vanter, ou te tenter, mais on voit
nombre de nombrils qui brillent
constellant les ombres à la ronde ; nous on grille
chouf ! chouf ! comme on est chauffé
par chaque mouvement d’hanche enclenché
faut être fait fort pour pas flancher
la foule est une femme
elle nous redonne en double
en triple toute l’énergie dépensée
malgré l’effort, on en ressort engaillardi
un soupir… et c’est reparti
À travers cette mer de monde
qui perd le contrôle
sans faire le con mes
verres de contact contactent
tes yeux verts, ceux vers qui
je consacre ces vers
[refrain]
haïtienne, roumaine, malienne, indienne,
hawaïenne d’honolulu
black, blanche, basanée ou blême
aux tou’nues à l’année longue c’est l’onu
tous les hommes sont aux nues
faque, bougez-vous le joufflu
ce sont les mots puisés dans l’encrier par ma plume
qui percutent ton marteau, ton étrier, ton enclume
pan ! pan ! pan ! pan ! dans tes tympans
Ça tape, ça claque et ça clique sur ta cochlée
par leurs haut-parleurs, les rappeurs beaux parleurs
ont planché pour voir se déhancher partout sur le plancher
des si belles demoiselles avides de décibels
ostie, ça sent l’sexe icitte, ça excite les sens
sans semonce elle s’avance
en pirate invincible
pis ratant pas sa cible
elle me bombarde à boulets rouges
de son corsage qui bouge
et comme un corsaire, je monte à l’abordage
en lançant mes cordages sur son corps en otage
ivre de ma salive elle s’active en souplesse
la déesse oscille à ce son dément, décidément
[refrain]
sous les stroboscopes les croupes clignotent
les fuck-me-boots tricotent sur du bon beat hip hop
gonflés à bloc, seins siliconés
une petite nue, de lunettes ornée
aborde un gros parvenu pour le siphonner celui-ci lui susurre des obscénités
des : « i feel so horny, horny »
elle lui rit au nez
« you’re so silly, honey »
mais en aparté :
« i want your money, money »
[refrain]
la bonne basse ça descend dans le bassin
de celles dont les prunelles étincellent
qui ont les bras au plafond et qui se donnent à fond
quand y a du bon son
vous avez toutes c’qui faut, c’t’entendu
Ça fait que bougez-vous le joufflu
sur la scène, les sirènes
vont et viennent
font et feignent
À 2 doigts de toi se doigtent
mais sont si lointaines
devant les hyènes, les macs, les mécènes
les fat cats qui matent les chattes de ces chiennes
Écoute la chanson des sirènes, des femmes-hameçons
pendus à leurs lèvres, tous les hommes sont
perdus dans leurs rêves, en perdition
et la nuit s’achève en queue de poisson
bougez-vous le joufflu
dans la salle, les vestales installées aux stalles
ou en première rangée, vraiment bien arrangées
ondoient et dodelinent
on voit le dos de line quand elle spin
et c’pas pour me vanter, ou te tenter, mais on voit
nombre de nombrils qui brillent
constellant les ombres à la ronde ; nous on grille
chouf ! chouf ! comme on est chauffé
par chaque mouvement d’hanche enclenché
faut être fait fort pour pas flancher
la foule est une femme
elle nous redonne en double
en triple toute l’énergie dépensée
malgré l’effort, on en ressort engaillardi
un soupir… et c’est reparti
À travers cette mer de monde
qui perd le contrôle
sans faire le con mes
verres de contact contactent
tes yeux verts, ceux vers qui
je consacre ces vers
[refrain]
haïtienne, roumaine, malienne, indienne,
hawaïenne d’honolulu
black, blanche, basanée ou blême
aux tou’nues à l’année longue c’est l’onu
tous les hommes sont aux nues
faque, bougez-vous le joufflu
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