L'inconnue De Londres Testo
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Testo L'inconnue De Londres
Y avait partout des cris stridents,
Y avait partout des mains coupables,
Et des bandits considérables,
Qui me faisaient grincer des dents.
Et dans la rue aux mille gorges,
Avec son ciel qu'on ne voit plus,
Magnifiant mon seul écu,
J'ai pu gagner le coupe-gorge.
Dis-moi, fille du Nord,
Avec ton air tranquille,
Tu écumes la ville,
Et dois gagner de l'or.
Non pas, répondit-elle,
Je suis encore pucelle
Et ne suis là vraiment,
Que par enchantement.
Et l'inconnue parla,
Comme on parle aux navires,
Dans les ports orgueilleux,
Que les départs déchirent.
Je restais là comme un dadais.
Elle était belle comme un cygne,
Et moi, j'avais une de ces guignes,
Ça n'était pas c' que je croyais.
Elle raconta des faits étranges, Qu'elle habitait un ciel pervers,
D'où l'on voyait tout à l'envers,
Moi qu'un instant là faisais l'ange.
Dis-moi, fille du Nord,
Avec ton air bizarre
Et tes façons barbares,
Tu serais mieux dehors.
Je sais, répondit-elle,
J'ai tort d'être pucelle.
Crois-moi en vérité,
C'est ma célébrité.
Et l'inconnue chanta,
Comme on chante à l'église,
Les dimanches matin,
Aux messes des marquises.
La chambre était au paradis,
D'un vieil hôtel à luminaire,
Où l'on cultive la chimère,
En y mettant un peu le prix.
C'est une chose épouvantable,
On était presque au petit matin,
J'avais beau lui faire un dessin,
Elle voulait pas se mettre à table.
Dis-moi, fille du Nord,
Avec ton air primaire,
Tu me la bailles amère,
Je ne suis plus d'accord.
Tant pis, répondit-elle,
Si je reste pucelle,
La fin te le dira.
Alors, tu comprendras.
Et l'inconnue pleura,
Comme on pleure au théâtre,
En voyant des pantins,
Se foutre des emplâtres.
On croit trouver une âme sœur,
Et l'on récolte une vestale,
Qui vient vous faire la morale,
Dans un hôtel sans ascenseur.
J'en étais là de mes pensées,
J'ai senti sa main sur mes yeux,
Tout comme un truc miraculeux,
Et la dame s'est en allée.
Dis-moi, fille du Nord,
Hélas, adieu romance,
A peine ça commence,
On change de décor.
J' croyais que ces demoiselles,
N'étaient jamais pucelles.
Et puis, sait-on jamais,
A une exception près.
Et la vierge lassée,
Partit sans m'avoir eu.
Ça n'était qu'un soldat,
De l'Armée du Salut !
Y avait partout des mains coupables,
Et des bandits considérables,
Qui me faisaient grincer des dents.
Et dans la rue aux mille gorges,
Avec son ciel qu'on ne voit plus,
Magnifiant mon seul écu,
J'ai pu gagner le coupe-gorge.
Dis-moi, fille du Nord,
Avec ton air tranquille,
Tu écumes la ville,
Et dois gagner de l'or.
Non pas, répondit-elle,
Je suis encore pucelle
Et ne suis là vraiment,
Que par enchantement.
Et l'inconnue parla,
Comme on parle aux navires,
Dans les ports orgueilleux,
Que les départs déchirent.
Je restais là comme un dadais.
Elle était belle comme un cygne,
Et moi, j'avais une de ces guignes,
Ça n'était pas c' que je croyais.
Elle raconta des faits étranges, Qu'elle habitait un ciel pervers,
D'où l'on voyait tout à l'envers,
Moi qu'un instant là faisais l'ange.
Dis-moi, fille du Nord,
Avec ton air bizarre
Et tes façons barbares,
Tu serais mieux dehors.
Je sais, répondit-elle,
J'ai tort d'être pucelle.
Crois-moi en vérité,
C'est ma célébrité.
Et l'inconnue chanta,
Comme on chante à l'église,
Les dimanches matin,
Aux messes des marquises.
La chambre était au paradis,
D'un vieil hôtel à luminaire,
Où l'on cultive la chimère,
En y mettant un peu le prix.
C'est une chose épouvantable,
On était presque au petit matin,
J'avais beau lui faire un dessin,
Elle voulait pas se mettre à table.
Dis-moi, fille du Nord,
Avec ton air primaire,
Tu me la bailles amère,
Je ne suis plus d'accord.
Tant pis, répondit-elle,
Si je reste pucelle,
La fin te le dira.
Alors, tu comprendras.
Et l'inconnue pleura,
Comme on pleure au théâtre,
En voyant des pantins,
Se foutre des emplâtres.
On croit trouver une âme sœur,
Et l'on récolte une vestale,
Qui vient vous faire la morale,
Dans un hôtel sans ascenseur.
J'en étais là de mes pensées,
J'ai senti sa main sur mes yeux,
Tout comme un truc miraculeux,
Et la dame s'est en allée.
Dis-moi, fille du Nord,
Hélas, adieu romance,
A peine ça commence,
On change de décor.
J' croyais que ces demoiselles,
N'étaient jamais pucelles.
Et puis, sait-on jamais,
A une exception près.
Et la vierge lassée,
Partit sans m'avoir eu.
Ça n'était qu'un soldat,
De l'Armée du Salut !
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