Hommage à Valentin Guillois Testo
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Testo Hommage à Valentin Guillois
[Valentin Guillois c'est le pseudonyme de Robert Desnos, sous lequel il a écrit son poème de Résistance: Le veilleur du Pont-au-Change. Le 22 février 1944, il est arrêté par la Gestapo; incarcéré e.a. à Buchenwald; le 8 juin 1945, il meurt emporté par la misère, l'épuisement et le typhus.]
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Toutes les voies de la terre,
font tes cours aux cloches de Saint-Merri ;
et tous les morts de la guerre,
font la paire dans les chansons de Paris. (verenigen zich)
À ce coin de rue Saint-Martin,
vous aviez prononcé le mot liberté,
mot de la vie des temps lointains…
vous aviez un rendez-vous, avant l'été.
N'êtes plus au bord de Seine.
mais vinrent des hommes du monde entier,
partager, et notre peine
est le vin tendre de la liberté.
Un ange casqué de lune
veille encore au Pont-du-Change ;
de la Rue Sainte Opportune
on entend des bruits étranges.
Toutes les nuits de ce monde
dorment sous le porche de Saint-Merri.
Les soldats, qui font la ronde,
sont venus trop tard de lointains pays.
À ce vent des coups clandestins,
vous n'étiez plus là mon ami Valentin ;
mais l'on a bu jusqu'au matin,
en parlant de vous avec tous nos copains, de ce Paris de révolte,
de toutes les races et de toute foi,
partageons leur gaie récolte,
et le bonjour de Valentin Guillois.
Et je vous donne le bonjour à tous,
et je vous salue en son nom pour tous,
et je vous donne le bonjour de tous,
et je te salue Valentin Guillois.
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Toutes les voies de la terre,
font tes cours aux cloches de Saint-Merri ;
et tous les morts de la guerre,
font la paire dans les chansons de Paris. (verenigen zich)
À ce coin de rue Saint-Martin,
vous aviez prononcé le mot liberté,
vous aviez un rendez-vous, avant l'été.
N'êtes plus au bord de Seine.
mais vinrent des hommes du monde entier,
partager, et notre peine
est le vin tendre de la liberté.
Un ange casqué de lune
veille encore au Pont-du-Change ;
de la Rue Sainte Opportune
on entend des bruits étranges.
Toutes les nuits de ce monde
dorment sous le porche de Saint-Merri.
Les soldats, qui font la ronde,
sont venus trop tard de lointains pays.
À ce vent des coups clandestins,
vous n'étiez plus là mon ami Valentin ;
mais l'on a bu jusqu'au matin,
en parlant de vous avec tous nos copains, de ce Paris de révolte,
de toutes les races et de toute foi,
partageons leur gaie récolte,
et le bonjour de Valentin Guillois.
Et je vous donne le bonjour à tous,
et je vous salue en son nom pour tous,
et je vous donne le bonjour de tous,
et je te salue Valentin Guillois.
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