Après La Fête Testo
Testo Après La Fête
Quelle ironie! Après la fête, y'a plus un bruit, les chaises se vident, la réalité revient.
AKH:
Après la fête, on se fait la bise, on tombe dans les bras l'un de l'autre, on passe un instant puis on se dit au revoir. Un mois file, un an ensuite on s'appelle plus. Il fait croire que c'est ainsi, doucement on se perd de vue. Parfois, assis chez moi, j'revois les visages défilés dans mes rêveries, de ceux qui ont quitté ce rivage par la force des choses ou maladies graves, par souhait, par désir d'autres horizons que ceux qu'on avait, pour échapper au glaive ou à ce qui fait la balance, en allant loin des emmerdes qui tombent en avalanche, fatigués de devoir encaisser des tas de salades, pleins de gars veulent te serrer et t'emmener en ballade. Après le lycée, les chemins s'écartent, on évolue et sur nos dos, le sablier jette son dévolu. Torse-nu sur les scooters, on s'montre à tout le monde.Plein été, j'sentais la vie entrer dans mes poumons, on est ses rois dans les châteaux de cartes, les illusions se brisent et de prince, on passe à chien de la ville. Puis sans moins, ces samedis au parfum acidulé, mes souvenirs, décidément c'est dur à manipuler.
Refrain: Aprés la fête tout s'estompe, y'a plus un bruit. On tourne la page, les chaises se vident, aurevoir tout le monde. La réalité revient, on a peine à porter la charge. (*2)
SKR:
Dans le miroir, les visages se redessinent, les traits se durcissent. On trouve que les aiguilles vont bien trop vite, les potes de bringues font place aux collègues de travail, plus rien à foutre de tout devient il m'faut de la maille et signer le bail. La vis se voile, on perd de vue quelques proches, l’insouciance est loin et le futur vient de sonner la cloche. Le temps passe un coup de pinceau sur les murs et dans les rues, berceau de nos enfances, témoin de toutes nos aventures. Certaines blessures ont disparu, d'autres sont restées, la vie a fait un tri, les plus profondes lui ont résisté. Et on pense plus à demain qu'hier, en quête de bonheur suprême où chacun se bat pour lui, certains le laissent perdre dans leurs prières. un beau jour, il débarque évident comme l'évidence, devenu tellement rare, pas question de laisser passer la chance et l'instant d'après on s'éveille auprès d'elle, 2 secondes plus tard, sans voir venir, on se retrouve debout devant la maternelle. Dans un boîte à chaussures, on a rangé nos photos, vestiges de haut faits-d'armes, l'alcool, les boites, les files, les potos, l'époque où le passe-temps favori c'était briller en soirée. On faisait la fête c'est tout, sans même savoir ce qu'y avait après mais...
Refrain (*2)
AKH:
Après la fête, on se fait la bise, on tombe dans les bras l'un de l'autre, on passe un instant puis on se dit au revoir. Un mois file, un an ensuite on s'appelle plus. Il fait croire que c'est ainsi, doucement on se perd de vue. Parfois, assis chez moi, j'revois les visages défilés dans mes rêveries, de ceux qui ont quitté ce rivage par la force des choses ou maladies graves, par souhait, par désir d'autres horizons que ceux qu'on avait, pour échapper au glaive ou à ce qui fait la balance, en allant loin des emmerdes qui tombent en avalanche, fatigués de devoir encaisser des tas de salades, pleins de gars veulent te serrer et t'emmener en ballade. Après le lycée, les chemins s'écartent, on évolue et sur nos dos, le sablier jette son dévolu. Torse-nu sur les scooters, on s'montre à tout le monde.Plein été, j'sentais la vie entrer dans mes poumons, on est ses rois dans les châteaux de cartes, les illusions se brisent et de prince, on passe à chien de la ville. Puis sans moins, ces samedis au parfum acidulé, mes souvenirs, décidément c'est dur à manipuler.
Refrain: Aprés la fête tout s'estompe, y'a plus un bruit. On tourne la page, les chaises se vident, aurevoir tout le monde. La réalité revient, on a peine à porter la charge. (*2)
SKR:
Dans le miroir, les visages se redessinent, les traits se durcissent. On trouve que les aiguilles vont bien trop vite, les potes de bringues font place aux collègues de travail, plus rien à foutre de tout devient il m'faut de la maille et signer le bail. La vis se voile, on perd de vue quelques proches, l’insouciance est loin et le futur vient de sonner la cloche. Le temps passe un coup de pinceau sur les murs et dans les rues, berceau de nos enfances, témoin de toutes nos aventures. Certaines blessures ont disparu, d'autres sont restées, la vie a fait un tri, les plus profondes lui ont résisté. Et on pense plus à demain qu'hier, en quête de bonheur suprême où chacun se bat pour lui, certains le laissent perdre dans leurs prières. un beau jour, il débarque évident comme l'évidence, devenu tellement rare, pas question de laisser passer la chance et l'instant d'après on s'éveille auprès d'elle, 2 secondes plus tard, sans voir venir, on se retrouve debout devant la maternelle. Dans un boîte à chaussures, on a rangé nos photos, vestiges de haut faits-d'armes, l'alcool, les boites, les files, les potos, l'époque où le passe-temps favori c'était briller en soirée. On faisait la fête c'est tout, sans même savoir ce qu'y avait après mais...
Refrain (*2)
PHILIPPE TRISTAN FRAGIONE, SEBASTIEN DAMIANI, GEOFFROY MUSSARD
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