Medley Starmania Testo

Testo Medley Starmania

(Michel Berger / Luc Plamondon)

Quand on arrive en ville
On arrive de nulle part
On vit sans domicile
On dort dans les hangars
Le jour on est tranquille
On passe incognito
Le soir on change de peau
Et on frappe au hasard
Alors
Préparez vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville

Quand viendra l'an 2000
On aura quarante ans
Si on vit pas maintenant
Demain il s'ra trop tard
Qu'est ce qu'on va faire ce soir ?
On va p't être tout casser
Si vous allez danser
Ne rentrez pas trop tard!
De peur qu'on égratigne vos Jaguars
Quand on arrive en ville

Nous
Tout c'qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On n'a pas l'temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous
Tout c'qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On prend tout c'qu'on peut prendre en attendant

On dort les uns contre les autres
On vit les uns avec les autres
On se caresse, on se cajole
On se comprend, on se console
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde

On danse les uns contre les autres
On court les uns après les autres
On se déteste, on se déchire
On se détruit, on se désire
Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde

Mais au bout du compte
On se rend compte
Qu'on est toujours tout seul au monde
Toujours tout seul au monde

J'ai la tête qui éclate
J'voudrais seulement dormir
M'étendre sur l'asphalte
Et me laisser mourir
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J'sais pas si c'est la terre
Qui tourne à l'envers
Ou bien si c'est moi
Qui m'fais du cinéma
Qui m'fais mon cinéma

Stone
Le monde est stone
Laissez-moi me débattre
N'venez pas m'secourir
Venez plutôt m'abattre
Pour m'empêcher d'souffrir
Et me laisser mourir

Le soleil brille à Naziland
Sur les buildings de cent étages
I've got the whole world in my hand
Au cent-vingt et unième étage

Ce soir on danse
Ce soir on danse
On danse à Naziland

On vit déjà cent pieds sous terre
C'est le retour aux catacombes
Entre les murs des grandes artères
L'homme ne voit plus jamais son ombre

La ville a étendu ses ailes
Sur toute la grandeur du pays
Les néons flashent dans le ciel
Et le jour ressemble à la nuit

Ce soir on danse
Ce soir on danse
On danse à Naziland