La Guerre Testo
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Testo La Guerre
Refrain (x5)
Je suis conscient de tout ce qui se passe à présent
Faudrait que je lutte pour me défendre
Le monde est une merde géante
Et je me demande quand est-ce qu'on va rire
Soutirer un sourire à ces lèvres liées appelées à périr
Que de martyres, des gosses tombent, succombent
Sous les bombes des massacres, partout la peur l'emporte
Mais qu'est-ce qui fait que d'un coup
Les gens deviennent tous fou, époque de loups
Tu me respecte ou je te tords le cou
Que des voyous
De nos jours on te bute pour rien du tout
Préserve les tiens
Même si aucune lueur ne permet de croire de jours meilleurs
La vie n'offre pas de fleurs
Il faut y croire, frère, trop chialer, porte-bonheur
Trop de rancoeur pousse au meurtre, quel malheur
Toutes les fins d'années, les mêmes souhaits
Que celle sui soit meilleure que celles écoulées
Je prie pour que les mômes et les homeboys
Cessent de se prendre pour des cow-boys
C'est la guerre, frère
Tous les pays deviennent des champs de bataille
Course à la caille
Tant de cons courent les rues, violent des mômes
Qu'on les bâillonne et qu'on les cisaille
Qu'on les jette dans une cité pleine de racaille
Qu'ils leur fassent la peau Et fassent la fête avec leurs mailles
Ces mecs n'ont pas de figure
De mon côté, je sature
Me demande si ce monde de fous est réellement sérieux
Si je cauchemarde, dis-moi, le vieux
Aussi contient que fouta, de ce qui se passe à présent
Il faudrait que je lutte autant pour me défendre
Tant de merde dans un si petit monde
On n'est pas prêt pour la paix
Les super-puissants foutent leur merdier
Et nous font stresser
À croire que ça les stimule de voir des gens crever
Est-ce qu'ils pensent à ces mères
À qui on enlève leurs mômes en pleine journée
Tous partent en ville pour des pacotilles
S'ils savaient qu'avec leurs conneries
Ces cons brisent des familles
Et quand ça va plus
Ces ploucs retirent leurs billes
En temps de guerre, trop de chiens, trop de drames
Le FN tue un môme, cible sans lendemain
Mais on ne dit rien, à croire qu'ils sont couverts
Par un maire à la gomme
Que Marseille n'est plus gardée par la Vielle Dame
Ou qu'on ne lui fait plus assez de charme
Comme si le SIDA ne suffisait plus à enlever des vies
La nuit je prie, rêve d'éteindre la flamme
Me voit Président, mon second mandat j'entame
Que tout le monde ait le sourire
Je serais la fierté de Mam
Mettrais aux arrêts ceux qui vont à l'encontre de la paix
Et si je ne fais plus la fête
C'est que je suis d'humeur à pleurer
Manque d'ambition en l'avenir
Je touche du bois comme Venin
Pour un monde meilleur
Mais permettez-moi d'être pessimiste
A l'horizon trop d'horreurs
Trop d'embrouilles entre frères et soeurs
Trop de lames sorties perforent des coeurs dans les soirées
Les mecs débarquent tous armés
Retournent tout comme dans un saloon
C'est du sans pitié
Au départ, je pensais que c'était pour la frime
Mais je me suis trompé
C'est la guerre dans le monde comme entre cités
Et je peux rien y changer
Juste essayer de calmer
Mais trop d'excités
Des fanatiques font exploser des bombes dans le métro
Enlèvent des vies au nom de Dieu
Mais quel dieu c'est pour ordonner qu'on fasse tout sauter
Qu'on fasse tant de mal, qui l'a mérité ?
D'être frustré, marqué à vie, quel gâchis
Tout ça ne me donne pas envie
De mettre en vie un petit
Pour qu'il souffre autant que moi
Petit, regarde autour même tes propres amis
Deviennent ennemis
C'est la guerre, frère et Minfi
Je suis conscient de tout ce qui se passe à présent
Faudrait que je lutte pour me défendre
Le monde est une merde géante
Et je me demande quand est-ce qu'on va rire
Soutirer un sourire à ces lèvres liées appelées à périr
Que de martyres, des gosses tombent, succombent
Sous les bombes des massacres, partout la peur l'emporte
Mais qu'est-ce qui fait que d'un coup
Tu me respecte ou je te tords le cou
Que des voyous
De nos jours on te bute pour rien du tout
Préserve les tiens
Même si aucune lueur ne permet de croire de jours meilleurs
La vie n'offre pas de fleurs
Il faut y croire, frère, trop chialer, porte-bonheur
Trop de rancoeur pousse au meurtre, quel malheur
Toutes les fins d'années, les mêmes souhaits
Que celle sui soit meilleure que celles écoulées
Je prie pour que les mômes et les homeboys
Cessent de se prendre pour des cow-boys
C'est la guerre, frère
Tous les pays deviennent des champs de bataille
Course à la caille
Tant de cons courent les rues, violent des mômes
Qu'on les bâillonne et qu'on les cisaille
Qu'on les jette dans une cité pleine de racaille
Qu'ils leur fassent la peau Et fassent la fête avec leurs mailles
Ces mecs n'ont pas de figure
De mon côté, je sature
Me demande si ce monde de fous est réellement sérieux
Si je cauchemarde, dis-moi, le vieux
Aussi contient que fouta, de ce qui se passe à présent
Il faudrait que je lutte autant pour me défendre
Tant de merde dans un si petit monde
On n'est pas prêt pour la paix
Les super-puissants foutent leur merdier
Et nous font stresser
À croire que ça les stimule de voir des gens crever
Est-ce qu'ils pensent à ces mères
À qui on enlève leurs mômes en pleine journée
Tous partent en ville pour des pacotilles
S'ils savaient qu'avec leurs conneries
Ces cons brisent des familles
Et quand ça va plus
Ces ploucs retirent leurs billes
En temps de guerre, trop de chiens, trop de drames
Le FN tue un môme, cible sans lendemain
Mais on ne dit rien, à croire qu'ils sont couverts
Par un maire à la gomme
Que Marseille n'est plus gardée par la Vielle Dame
Ou qu'on ne lui fait plus assez de charme
Comme si le SIDA ne suffisait plus à enlever des vies
La nuit je prie, rêve d'éteindre la flamme
Me voit Président, mon second mandat j'entame
Que tout le monde ait le sourire
Je serais la fierté de Mam
Mettrais aux arrêts ceux qui vont à l'encontre de la paix
Et si je ne fais plus la fête
C'est que je suis d'humeur à pleurer
Manque d'ambition en l'avenir
Je touche du bois comme Venin
Pour un monde meilleur
Mais permettez-moi d'être pessimiste
A l'horizon trop d'horreurs
Trop d'embrouilles entre frères et soeurs
Trop de lames sorties perforent des coeurs dans les soirées
Les mecs débarquent tous armés
Retournent tout comme dans un saloon
C'est du sans pitié
Au départ, je pensais que c'était pour la frime
Mais je me suis trompé
C'est la guerre dans le monde comme entre cités
Et je peux rien y changer
Juste essayer de calmer
Mais trop d'excités
Des fanatiques font exploser des bombes dans le métro
Enlèvent des vies au nom de Dieu
Mais quel dieu c'est pour ordonner qu'on fasse tout sauter
Qu'on fasse tant de mal, qui l'a mérité ?
D'être frustré, marqué à vie, quel gâchis
Tout ça ne me donne pas envie
De mettre en vie un petit
Pour qu'il souffre autant que moi
Petit, regarde autour même tes propres amis
Deviennent ennemis
C'est la guerre, frère et Minfi
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